Entre le jazz et la noblesse

au cimetière de Samois-sur-Seine

par Jean-Michel Saincierge

Autrefois le cimetière de Samois-sur-Seine se trouvait à l'emplacement de l'actuel presbytère.

Le cimetière actuel date de 1832 avec un important agrandissement en 1890 et une dernière extension en 1980. Le Prince Orloff avait fait un don pour la grille d'entrée.

La tombe la plus emblématique de ce cimetière est incontestement celle du grand guitariste de jazz Django Reinhardt, mais sans oublier celles de la famille des princes russes Troubetskoï et Orloff.

Index des personnes recensées :

BEGAT René, restaurateur à Samois

BOURGEOIS Pierre, industriel, producteur de télévision

CHEVIN Victor, bienfaiteur de la commune

CUISINIER Edmond, peintre, graveur

DESJARDINS Louis Edouard François, curé de Samois

DURUPT Jules, maire de Samois

DURY Louis, maire de Samois

FEYEL Paul, professeur, directeur de l’Institut Français de Varsovie

FOUQUET Mathurin, avocat, bienfaiteur de la commune

GAUTHIER Léon, peintre

GOUNEY Louis, général d’infanterie

GOURY Georges Henri, curé de Samois

GUERBER Edouard, inspecteur des service vétérinaires, écrivain, poète

JOLY Auguste, maire de Samois

JOUBIER Louis Adérald, curé de Samois

JUMEAU Eugène, peintre

KOELL Georges, maître de conférence à Polytechnique

LEFEVRE Marie Virginie, religieuse

LEFEUVRE-MEAULLE Hyacinthe Aristide, consul de France

LEGUIDCOQ Maurice, guitariste

LE MAULT Alexis, menuisier d’art, conseiller du commerce extérieur

LELU François Antoine, maire de Samois

LOISY Fernand, aubergiste à Samois

MALOIZEL Alexandre Marie, directeur du collège de Fontainebleau

MARTINIE Raymond, capitaine de frégate

ORLOFF Alexis Nicolas, prince, major général

ORLOFF Catherine, princesse

ORLOFF Elisabeth, princesse

ORLOFF Irina, princesse

ORLOFF Nadejda, princesse

ORLOFF Nicolas, prince, ambassadeur de Russie

ORLOFF Olga, princesse

ORLOFF Wladimir Nicolas, prince, chef de chancellerie

PERRIER Famille, aubergiste à Samois

PORTEMER Charles Antoine, curé de Samois

REINHARDT Babik, guitariste

REINHARDT Django, guitariste, compositeur

REINHARDT Joseph, guitariste

REINHARDT Lousson, guitariste

RENAULD Hyacinthe Louis Charles, inspecteur d’assurances

RENAULD Louis Edmond, ingénieur chimiste agronome

REVERCHON Gaston, industriel, constructeur d’autos-tamponneuses

SAINT JULIAN (de), comte

SCHAFFHAUSER Emile, avocat, directeur de revue de droit

TATTET Alfred, financier

TILLIARD Adolphe Jules, général de cavalerie

TROUBETSKOÏ Anna, princesse

TROUBETSKOÏ Nicolas, prince, ambassadeur de Russie

WATTELIER Famille, aubergiste à Samois

Le jazz

En 1951, Django Reinhardt (1910-1953) guitariste et compositeur de jazz de renom international achète une maison et s’installe à Samois-sur-Seine.

Plaque sur la maison de Django Reinhardt, 3 rue du Bas-Samois

À ce moment commence pour lui un véritable renouveau : son jeu est plus inspiré que jamais et il joue régulièrement avec un orchestre composé des meilleurs be-boppers français. Il est toujours à l’avant-garde du jazz. En 1953, Norman Granz fait part à Django de son désir de l’engager pour les tournées du Jazz at the Philharmonic. Le producteur français Eddie Barclay lui fait enregistrer huit titres, en guise de « carte de visite » pour les amateurs américains. Ces huit morceaux exceptionnels marqueront irrémédiablement les amateurs de jazz et surtout les guitaristes du monde entier, qui s’inspireront des décennies durant du jeu de Django très en avance sur son époque.

Il enregistre son dernier disque le 8 avril 1953 et meurt le mois suivant le 16 mai d’une hémorragie cérébrale.

Ses deux fils également guitaristes: Lousson Reinhardt (1929-1992) et Jean-Jacques dit Babik Reinhardt (1944-2001) reposent avec lui, ainsi que son frère Joseph Reinhardt (1912-1982) guitariste de jazz manouche.

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Un autre guitariste repose dans ce cimetière : Maurice Leguidcoq (1928-1997), il est le père du célèbre guitariste de jazz Patrick Leguidcoq dit "Romane".

La noblesse

château bellefontaine

Le château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine

Le château de Bellefontaine de Samois-sur-Seine a accueilli durant les XIXème et XXème siècles des membres de grandes familles russes, devenant progressivement un lieu de mémoire de la vie politique, artistique et intellectuelle de l'immigration. Ces familles sont enterrées dans ce cimetière.

Ces princes sont réputés pour avoir toujours été défenseurs et bienfaiteurs de la commune.

La famille Troubetskoï

Le prince Nicolas Troubetskoï (1807-1874) ambassadeur du Tsar de Russie à Paris, achète le château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine à son installation en France en 1849. Il y reçoit le romancier russe Ivan Tourguéniev qui y réside fréquemment pour écrire. Pendant la guerre de 1870, Nicolas Troubetskoï a joué un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et des exécutions d'otages et il a participé aux dépenses de l'invasion par une somme de 2 284 francs. Il repose auprès de son épouse la princesse Anna Troubetskoï née comtesse Goudowitch (1818-1882).

Leur fille la princesse Catherine (1840-1875) épouse du prince Nicolas Orloff repose dans cette même tombe.

4 Catherine fille

La famille Orloff

Le prince Nicolas Orloff (1827-1885) ancien aide de camp général de l’Empereur de Russie, a été en 1875 un des artisans les plus dévoués de la paix, offrant ses services en tant qu'ambassadeur de Russie en France comme médiateur auprès du Kaiser, qui menaçait d'une reprise de la guerre. Il a été l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe. Son décès, en avril 1885, a donné lieu à Samois à de grandioses funérailles. Il repose auprès de sa mère la princesse Orloff née Olga Gerebzow (1807-1880)

C’est en l’honneur du père du prince Nicolas : le prince Alexis Fyodorovich Orloff (1787-1862), que le Chef Urbain Dubois a créé la fameuse recette de rôti de veau « Orloff ».

Le prince et la princesse Nicolas et Catherine Orloff ont eu deux fils :

Alexis Nicolas et Wladimir Nicolas.

Le prince Alexis Nicolas Orloff (1867-1916) major général, a été attaché à l’ambassade de Russie à Paris. Il était célibataire.

Le prince Wladimir Nicolas Orloff (1869-1927) chef de la Chancellerie de campagne du Tsar, conseiller et ami de Nicolas II, repose avec sa seconde épouse la princesse Elisabeth Orloff née comtesse Lueders-Weimar (1883-1969).

A leurs côtés reposent leur belle fille la princesse Orloff née Nadejda de Russie (1898-1988) et leur petite fille la princesse Irina Orloff (1918-1989). (Le prince Nicolas Wladimir Orloff (1896-1961) époux de Nadejda de Russie, mort à New-York n’est pas enterré dans ce cimetière.)

5 Nadejda petite fille et Irena arrière petite fille

Dans une petite tombe seule, repose la princesse Orloff née Olga Konstantinova Beloselsky-Belozersky (1874-1923) 1ère épouse du prince Wladimir Nicolas Orloff.

2 pcesse Olga Orloff 1874 1923

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Non loin de ces tombes repose un membre de la noblesse française : le comte de Saint-Julian décédé en 1857.

Une parenthèse littéraire et militaire

ermitage de la madeleine

Le château de la Madeleine à Samois-sur-Seine

Un autre château est situé sur la commune:

celui de La Madeleine, appelé aussi Ermitage de la Magdeleine.

Alfred Tattet (1809-1856) riche financier, érudit et fin lettré l'achète en 1851.

2 - Copie

Il est l'ami de toujours d'Alfred de Musset qu’il reçoit souvent en ce lieu et quelquefois en compagnie de George Sand.

Sonnet de Alfred de Musset
à Alfred Tattet

Qu'il est doux d'être au monde, et quel bien que la vie!
Tu le disais ce soir par un beau jour d'été.
Tu le disais, ami, dans un site enchanté
Sur le plus vert coteau de ta forêt chérie.

Nos chevaux , au soleil, foulaient l'herbe fleurie:
Et moi, silencieux, courant à ton côté,
Je laissais au hasard flotter ma rêverie;
Mais dans le fond du cœur je me suis répété:

Oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse;
Il est doux d'en user sans crainte et sans soucis;
Il est doux de fêter les dieux de la jeunesse,

De couronner de fleurs son verre et sa maîtresse,
D'avoir vécu trente ans comme Dieu l'a permis,
Et, si jeunes encor, d'être de vieux amis.

12 août 1838

Dans la même tombe repose son gendre le général Adolphe Jules Tilliard (1816-1870).

Nommé général peu avant le déclenchement de la guerre de 1870 où il prend le commandement d'une brigade de cavalerie (6e Chasseurs et 1er Hussards) attachée à la division du général Margueritte.

Il est mort au champ d’honneur à la bataille de Sedan le 2 septembre 1870.

3 général Tillard

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Deux autres militaires hauts gradés reposent dans ce cimetière.

Le général Louis Gouney (1871-1959), ancien Saint-Cyrien (promotion du Soudan 1891-1893) a été général de Brigade dans l’Infanterie.

Le capitaine de frégate Raymond Martinié (1870-1958) a été attaché naval au Japon (Tokyo)

et a commandé le contre torpilleur « Tirailleur ».

2 - Copie

Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1903, promu officier en 1912 et commandeur en 1921.

église Samois

Plusieurs anciens curés de l'église de Samois reposent dans ce cimetière

Abbés Charles Antoine Portemer (1810-1846) et Louis Adérald Joubier (1822-1911)

Abbé Louis Edouard François Desjardins (1828-1891)

Abbé Georges Henri Goury (1864-1916)

L'abbé Ernest Rollin (1883-1933) ancien curé de Samois-sur-Seine repose au cimetière de Fontainebleau

http://77000.canalblog.com/archives/2018/03/08/36210586.html

Egalement la Soeur supérieure de l'Hospice de Samois

2 - Copie

Soeur Marie Virginie Lefèvre (1806-1877)

L'hospice de Samois a été fondé grâce à la générosité de Mathurin Fouquet.

Mathurin Fouquet (1755-1825) avocat, a légué sa maison de Samois et ses autres biens « pour l'établissement d'un hospice dirigé par deux sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, et pouvant disposer de 3 lits pour 3 malades indigents de Samois uniquement et afin d'y instruire, jusqu'à l'âge de 12 ans, 10 filles de familles indigentes, aussi de Samois ». Une rue du village porte son nom.

Tout près de sa tombe se trouve celle d'un autre bienfaiteur de la commune : Victor Chevin.

*

Victor Chevin (1810-1879) bienfaiteur, a légué aux pauvres de la commune à son décès, la somme de 164 000 frs de capital soit 6 000 frs de rente sur l'Etat. Une rue de Samois porte son nom.

mairie de samois

Plusieurs anciens maires de Samois reposent ici

François Antoine Lelu (1825-1915)

Auguste Joly (1839-1918)

P1210454

Louis Dury (1867-1953)

Jules Durupt (1894-1962)

On trouve aussi des sépultures de familles d'aubergistes de Samois

bords de Seine

Village de charme en bord de Seine, Samois accueillait de nombreuse personnalités dans ses auberges réputées.

"A la bonne matelote"

1 restaurant plâtreries

La famille Perrier-Wattelier était aubergiste de "A la bonne matelote" située au milieu du hameau des Plâtreries au lieu-dit "Port à L'anguille". La réputation de la maison et surtout de la matelote d'anguilles attirait depuis Paris des hommes célèbres, artistes, écrivains, hommes politiques.

Cette auberge a été fréquentée par Victor Hugo, Chateaubriand, et Flaubert y a déjeuné lors de son repérage en forêt pour écrire "L’éducation sentimentale".

C'est là aussi que Mallarmé faisait loger ses amis trop nombreux pour sa petite maison de Valvins.

P1210094

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"Le Saint-Joseph"

Tenu par la famille Bégat-Gosseron le restaurant "Saint-Joseph" dont René Bégat (1909-1979) avait repris la succession de ses parents et grands-parents. L'établissement avait une renommée qui dépassait les limites du canton.

1 - Copie

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"Chez Fernand"

chez fernand

Fernand Loisy (1913-1974) était le propriétaire de l'auberge "Chez Fernand" au bord de la Seine où descendaient Bourvil et Fernandel, et qui servait de quartier général à son ami Django Reinhardt et ensuite aux musiciens du festival.

Des peintres ont leur sépulture dans ce cimetière

Artistes peintre, Léon Gauthier (1822-1901) a étudié à l'Ecole des Beaux-Arts dirigée par François Edward Picot. De 1844 à 1879, il envoie ses oeuvres; portraits, paysages et pièces de genre au Salon Officiel de Paris. Les expéditions ont été interrompues par son séjour en Amérique Latine de 1849 à1856. Ses expériences on été rassemblées dans un journal manuscrit et dans une collection de plus de 700 dessins. A son retour en France, de 1857 à 1879, il continue d'envoyer des oeuvres au Salon. Son travail a toujours reçu de bonnes critiques.

C’est à son retour en France qu’il s’installe à Samois et fait construire la grande maison « l'Hacienda Del
Recuerdo » en haut de la propriété de l'actuel Country Club.
Il a peint la fresque du chœur de l'église de Samois en prenant des samoisiens pour modèles.

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Eugène Jumeau (1844-1920) était un artiste peintre paysagiste amateur renommé.

P1210468

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Entre Paris et Samois où il séjournait longuement dans sa maison des bords de Seine, Edmond Cuisinier (1857-1917) peintre paysagiste et graveur, a consacré toute sa vie à son travail artistique. Il a expérimenté toutes les techniques de dessin – crayon, plume, fusain, pastels –, de peinture – huiles, aquarelles –, et de gravure. Il a été notamment l’élève des graveurs Pougin, Le Rat et Harpignies.

Il a participé de son vivant à de nombreuses expositions où sa qualité d’aquafortiste a été reconnue. On retient encore aujourd’hui son talent de graveur mais aussi celui de peintre apparenté aux barbizoniens.

On trouve également trois tombes d'industriels

(artisan d'art, industriel du disque et constructeur de manèges)

Alexis Le Mault (1861-1929) a fondé un atelier de menuiserie d’art à Paris (création de magasins et devantures modernes), il a créé l’art de la rue, industrie moderne qui a pris une extension considérable à Paris, dans la France entière et à l’étranger (Londres, Buenos Aires, Francfort, le Caire, Amérique). Officier d’Académie en 1909, il est nommé Conseiller du Commerce extérieur à partir de 1913. Après le conflit de 14/18, il est expert d’Etat pour les dommages de guerre à Paris. En 1925 il est récompensé avec une Médaille d’or à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et Industriels modernes de Paris.

Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1922, il est promu officier en 1926.

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Industriel, dirigeant d’entreprise, producteur de télévision et de musique, Pierre Bourgeois (1904-1976) a eu un rôle important dans l’essor de l’industrie phonographique et de la télévision des années 1930 à 1970. Il a été en particulier PDG de Pathé-Marconi de 1949 à 1959.

Auparavant, chez Polydor, il est le manager de Paul Meurisse alors chanteur, et gère les tournées de l'artiste dans les cabarets parisiens. Il est également l'imprésario d’Edith Piaf puis son manager et son directeur artistique (1941).

Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1950, promu officier en 1958.

Il reçoit les insignes d’officier des Arts et Lettres en 1957.

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Ancien carrossier chez Renault, Gaston Reverchon (1901-1982) se lance en 1927 dans la construction d’autos tamponneuses. En 1950, son atelier de Gentilly étant devenu trop petit, il le transfère à Samois et y développe d’autres types de manèges comme les montagnes russes dont le succès permettra d’employer dans les années 70 jusqu’à 270 employés, fabriquant plus de 2000 voitures et une cinquantaine de manèges par an.

Des défunts aux professions diverses

Alexandre Marie Maloizel directeur du collège de Fontainebleau décédé le 15 janvier 1838 à l'âge de 56 ans.

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Né dans le Bas-Rhin, ayant opté pour la nationalité française en 1872, Georges KOELL (1839-1899) agrégé de langue allemande, a été professeur au Lycée Louis le Grand à Paris et maître de conférences à l’Ecole Polytechnique. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1891, il est également officier d’académie.

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Né à New York, Hyacinthe Louis Charles Renauld (1840-1905) inspecteur d’assurances, était président de la Société française de bienfaisance de New York. Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1884.

A ses côtés repose son fils Louis Edmond Renauld (1870-1899) licencié es sciences, ingénieur chimiste agronome.

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Emile Schaffhauser (1857-1949), avocat docteur en droit, a été directeur de la revue « les Lois Nouvelles », et a participé notamment à la préparation de la loi votée par le parlement le 14 avril 1915 autorisant le mariage par procuration pour les mobilisés. En 1889 il a publié avec Fernand Labori le « Répertoire encyclopédique du Droit français ».

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Hyacinthe Aristide Lefeuvre-Méaulle (1863-1958) consul de France de 1ère classe (Kobé Japon, St Petersbourg, Chicago, Bangkok, Dublin), a terminé sa carrière comme ministre plénipotentiaire à Santiago du Chili de 1920 à 1924.

Officier d’Académie en 1894, chevalier du Mérite Agricole en 1901, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1902, promu officier en 1910.

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Ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1892 l) Paul Feyel (1870-1942) était professeur d'histoire. Il a été Directeur de l'Institut français de Varsovie. Il laisse plusieurs ouvrages.

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Edouard GUERBER (1870-1922), inspecteur des services vétérinaires de la Seine, est l’auteur d'essais littéraires et de poésies dont le nom d'écriture « Jean Thogorma » a été donné par Moréas, surréaliste de la première heure.

Il a publié entre autres deux recueils de poèmes, Le crépuscule du monde (1910) et l'Art héroïque (1914). Son roman, L'Homme bleu a été publié en revue en 1919 et le dernier recueil de poèmes, Sous le doux ciel de France, en 1922.

Il repose avec son épouse suédoise née Anna Cristina Billmanson.

Et comme dans tout cimetière quelques curiosités et oeuvres d'art

P1210472

- Texte et photos Jean-Michel SAINCIERGE, février 2019 -

-Tous droits réservés-

Conformément aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle,
les photos et les textes sont protégés par le Droit d'Auteur.

Sources

Site de la mairie de Samois-sur-Seine

Cimetières de France landru cimetières

culture.gouv.fr base Léonore

ecole.nav.traditions.free.fr

odysseo.generiques.org

histoire-de-guerre.net

military-photos.com

andrebourgeois.fr

adangelis.com

geneanet.org

saint-cyr.org

le parisien.fr

wikipedia

idref.fr

Entre le jazz et la noblesse au cimetière de Samois-sur-Seine

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